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Placements à long terme: six questions avant de vous lancer

Les placements à long terme peuvent s’avérer lucratifs, mais ils comportent aussi des risques. Voici six questions qui vous aideront à déterminer si vous êtes prêt à vous lancer.

Pouvez-vous vous passer de la somme que vous songez à investir?

Au risque d’enfoncer une porte ouverte, un placement à long terme est un placement… à long terme. Autrement dit, l’argent que vous y consacrez sera idéalement immobilisé pendant plusieurs années, au minimum cinq à sept ans, et souvent plus de dix années. Une question importante est donc de savoir si vous disposez par ailleurs d’une épargne suffisante.

En général, les experts recommandent de mettre de côté six mois de revenus pour faire face aux imprévus. Ajoutez-y les provisions que vous constituez pour de grosses dépenses. Cet argent doit rester disponible à tout moment sur un compte d’épargne. Ce n’est qu’après avoir assuré cette épargne tampon que vous pouvez envisager de placer une somme à plus long terme.

Cela dit, votre argent n’est pas “bloqué” dans votre investissement à long terme.

En effet, vous pouvez à tout moment:

  • vendre totalement votre portefeuille
  • y puiser une somme pour répondre à un besoin ponctuel
  • en retirer une rente régulière pour, par exemple, complémenter vos revenus de pension.

Quels sont vos objectifs de placement?

Souhaitez-vous faire fructifier votre épargne sur le long terme, sans échéance ni objectif précis? Songez-vous à investir ce bas de laine dans le futur, peut-être pour financer un achat immobilier? Est-ce un des piliers de votre future retraite? En fonction de vos objectifs, la stratégie de placement sera différente, notamment en termes de prise de risque.

Quels instruments de placement utiliser et comment diversifier les risques?

Afin de diversifier les risques liés à un placement financier, nous vous recommandons de diversifier votre portefeuille à plusieurs niveaux.

  1. Risque de faillite d’une entreprise

Le risque d’une faillite d’une entreprise dans laquelle vous avez investi, que ce soit en actions ou en obligations, est minime, mais pas inexistant: rappelez-vous Fortis! Pour minimiser ces risques, il est recommandé de détenir des fonds communs de placement: un gestionnaire professionnel compose un portefeuille largement diversifié d’à peu près 50 actions différentes et pour les fonds d’obligations, de plus de 200 titres différents. Pour un même investissement, vous bénéficiez donc d’une beaucoup plus grande diversification, ce qui abaisse les risques!

  • Risque géographique et sectoriel

Il est recommandé de diversifier vos fonds communs de placement. Votre portefeuille d’investissement idéal sera composé d’une petite dizaine (pas plus) de fonds couvrant les différentes zones économiques mondiales (Europe, Amérique du Nord et Asie) dans les secteurs d’activités les plus porteurs d’avenir.

  • Risque du gestionnaire unique

C’est un risque souvent oublié, mais important. Si vos différents fonds de placement sont gérés par le même gestionnaire, une mauvaise lecture des conditions de marché aura un impact significatif sur l’ensemble de votre portefeuille. Choisir des fonds différents, gérés par plusieurs grands noms reconnus de la gestion internationale, vous permet de diversifier encore plus les risques de votre portefeuille de long terme.

Quel niveau de risque êtes-vous prêt à accepter?

Risque et rendement vont de pair. Autrement dit, plus le rendement attendu de votre placement sera élevé, plus le risque sera important. Il est historiquement reconnu qu’un placement dans des fonds composés d’actions offre des possibilités de rendements nettement plus élevés qu’un placement en obligations, par exemple. Cependant, les pertes potentielles d’un placement en actions sont aussi nettement plus élevées. Posez-vous simplement la question: quel pourcentage de votre investissement initial êtes-vous prêt à perdre si les marchés se mettent à chuter et que vous avez impérativement besoin de vendre précisément au moment de cette correction boursière? Soyez honnête avec vous-même. N’oubliez pas que le pire à faire en cas de chute des marchés est de paniquer et de vendre: si vous avez choisi un niveau de risque qui vous convient, vous éviterez de prendre des décisions hâtives et coûteuses sous l’emprise du stress. Le temps est votre allié…

Pendant combien de temps voulez-vous placer cet argent?

La durée d’investissement — l’horizon, disent les spécialistes — a une influence sur le degré de risque que vous pouvez envisager lorsque vous considérez un placement financier. Plus cette durée est longue, plus les risques de perte à terme diminuent. Les spécialistes recommandent une durée minimale de cinq à sept ans afin de minimiser l’impact d’une éventuelle correction des marchés et atteindre ainsi une performance moyenne favorable. Si vous restez investi plus longtemps, vous pouvez opter pour un choix de placements plus “dynamique”, c’est-à-dire avec un pourcentage en fonds d’actions plus important.

Comment suivre l’évolution de son portefeuille?

Il n’est généralement pas recommandé, ni utile, de surveiller tous les jours vos investissements: rappelez-vous que vous êtes dans une perspective de long terme. La volatilité, c’est-à-dire les pics et les creux des évolutions quotidiennes des cours, est un phénomène de court terme. Plus votre horizon de placement est long, plus une tendance haussière se dessinera au fil du temps. Patience et longueur de temps, disait déjà Jean de La Fontaine.

Vous envisagez de placer de l’argent à long terme? N’hésitez pas à prendre contact avec un de nos conseillers.

Article écrit par

Edouard Davaux

Senior Financial Advisor

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